L'abolition de l'homme

12,1 x 17,7 cm

143 pages

 

«L'intelligence humaine n'a pas davantage le pouvoir d'inventer une nouvelle valeur qu'elle n'en a d'imaginer une nouvelle couleur primaire ou de créer un nouveau soleil...»

 

«Je doute que nous puissions trouver dans l'Histoire l'exemple d'un seul homme qui, après s'être départi de toute moralité traditionnelle et avoir accédé au pouvoir, ait utilisé celui-ci avec bienveillance.»

 

«Nous faisons des hommes sans coeur et attendons d'eux vertu et hardiesse. Nous tournons l'honneur en dérision et sommes choqués de trouver des traîtres parmi nous.» -C.S. Lewis

 

Les trois chapitres qui composent L'abolition de l'homme nous entraînent dans une démonstration dont l'intensité va crescendo.

 

Alerté par une expression malencontreuse qu'il a trouvée dans une manuel scolaire, C.S. Lewis la soumet à l'analyse et y décèle une vision du monde qui nie toute valeur objective.

 

Cette étude le conduit à démasquer les sinistres conséquences d'un rejet de toute morale et elle se termine par la description apocalyptique de l'instant où l'homme fera de lui-même la matière de ses propres manipulations.

 

L'avertissement que Lewis nous lance n'a pas pris une ride : en tentant de nous libérer de toute valeur, en refusant de soumettre nos découvertes scientifiques à des normes morales universelles, nous tendons toujours plus à abolir l'humain dans ce qu'il a d'unique et de sacré.

Préface de l'auteur

• Des hommes sans coeur

• La voie

• L'abolition de l'homme

Appendice : Quelques exemples du TAO