Le salut expliqué

9 X 14 cm

10 pages

 

   Dans cette brochure notre seule autorité est la Bible, acceptée comme la Parole inspirée de Dieu (2Timothée 3.16). C'est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu (2 Pierre 1.21). Les citations sont indiquées afin que vous puissiez les chercher dans vote Bible ou Nouveau Testament.

   Dans la Bible, le mot «salut» et le verbe «sauver» comporte l'idée de délivrance, de sécurité, de protection, de guérison et de santé spirituelles.

   Le mot «salut» est le grand mot de l'Évangile. le salut est rendu possible uniquement grâce à la Personne et l'oeuvre de Jésus-Christ.

 

   Le vieillard Siméon, en présence de l'enfant Jésus, s'est écrité : «Mes yeux ont vu ton salut»... (Luc 2.30).

   Dieu ne sauve pas l'humanité en bloc. Le salut est individuel.

   Dans les évangiles, nous lisons que Jésus a toujours fait appel à la volonté de l'individu : 

- veux-tu être guéri ?

- si quelqu'un veut venir après moi

- quiconque croit en moi

- celui qui écoute ma parole...

   Toutes ces invitations et ces appels ne sont pas au pluriel, mais au singulier.

   Jésus adressa des reproches à ceux qui restèrent insensibles à son amour et incrédules face au salut qu'il offre : J'ai voulu... et vous n'avez pas voulu ! (Luc 13.34).

 

Des affirmations catégoriques

   Le Seigneur Jésus, lui-même, à dit : «Le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu» (Luc 19.10).

   L'apôtre Paul résume ainsi son magistral exposé du christianisme : «Je n'ai point honte de l'Évangile : c'est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit» (Romains 1.16).

   L'apôtre Pierre, en parlant du Seigneur Jésus-Christ ressuscité, s'exprime aussi en des termes qui ne laissent aucun doute, lorsqu'il dit : «Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés» (Actes 4.12).

   Ces déclarations du Seigneur et de ses messagers nous enseignent au moins 4 aspects importants de la vérité.

1. Dieu ne sauve que des pécheurs perdus. En avez-vous pris conscience ?

2. Le salut n'est pas dans une organisation, une église ou un groupement quelconque, mais dans une Personne.

3. L'Évangile n'est pas simplement une théorie, ni même une doctrine parmi d'autres, mais la puissance de Dieu à notre disposition.

4. Les affirmations de la Bible sont absolues, il n'y a pas de salut ailleurs ou dans quelqu'un d'autre.

 

Des illustrations pour mieux comprendre

   Dans toutes la Bible, le salut est toujours un don de Dieu, offert gratuitement à l'homme, moyennant la mort d'un substitut, et reçu par la foi.

   Dieu n'a pas été satisfait des ceintures de feuilles de figuier avec lesquelles Adam et Ève voulurent cacher leur nudité physique et morale après avoir péché. Un animal dut être mis à mort pour que Dieu puisse les revêtir d'habits de peau (Genèse 3.7, 21).

   Dans le même ordre d'idée, le prophète Ésaïe décrit le bonheur de celui qui est au bénéfice du salut en ces mots : «Je me réjouirai en l'Éternel, mon âme sera ravie d'allégresse en mon Dieu; car il m'a revêtu des vêtements du salut, il m'a couvert du  manteau de la délivrance.» (Ésaïe 61.10,11).

   Le sacrifice d'Abel fut agréé de Dieu parce qu'il offrit, par la foi, un sacrifice sanglant, symbole du sacrifice de Jésus-Christ (Genèse 4.4; Hébreux 11.4). le Seigneur a parlé d'Abel comme étant juste, c'est-à-dire justifié (Matthieu 23.35).

   À l'opposé, Caïn a offert le fruit de son travail et d'une terre maudite. Dieu l'a rejeté et le Nouveau Testament nous dit qu'il était du malin (Genèse 3.17; 4.3; 1Jean 3.12). En parlant d'hommes incrédules et rebelles, Jude écrit : «Malheur à eux ! car ils ont suivi la voie de Caïn» (verset 11).

   Lors de leur délivrance de l'esclavage en Égypte, les Israélites devaient immoler un agneau et en appliquer le sang sur le cadre de la porte de chaque maison pour être épargnés du jugement. Dieu avait dit : «Je verrai le sang» ce qui nous laisse voir que Dieu seul peut vraiment apprécier la valeur du sang répandu pour expier les péchés (Exode 12.7, 12, 13).

   La Bible nous enseigne que c'est le sang versé qui nous rend Dieu propice. le livre du Lévitique peut être résumé par cette courte phrase : «le sang fait l'expiation» (17.11). Le Nouvveau Testament dit aussi que «sans effusion de sang il n'y a pas de pardon» (Hébreux 9.22).

   Nous n'avons pas aujourd'hui à offrir à Dieu des sacrifices sanglants pour nous approcher de lui. Nous pouvons avoir accès dans sa présence, maintenant et pour l'éternité, en vertu du sacrifice parfait de son Fils à la croix du Calvaire. Il est écrit que le Seigneur Jésus peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui» (Hébreux 7.25).

 

Les 3 temps du salut

   Le salut que Dieu offre aujourd'hui est une délivrance des terribles conséquences du péché, qui nous entraînent loin de lui pour l'éternité.

 

Le salut s'opère en 3 étapes (remarquez les 3 P) :

1. Délivrance de la peine du péché (on peut aussi dire de la punition ou condamnation due au péché).

2. Délivrance du pouvoir du péché (c'est le désir de tout croyant sincère).

3. Délivrance de la présence du péché (c'est la bienheureuse espérance à laquelle aspire tout chrétien spirituel).

 

Quand ?

1. Instantanément, un pécheur rependant peut être pardonné, lavé et purifié de ses péchés; justifié devant Dieu. Comme la naissance, c'est une expérience unique.

2. Quotidiennement, le croyant doit faire l'expérience de la délivrance du pouvoir du péché. C'est une expérience progressive.

3. Éternellement, les croyants, nés de nouveau, seront dans la félicité de la maison du Père, pour toujours avec le Seigneur, délivrés pour toujours d ela présence du péché.

 

Le salut en résumé

   Le pécheur doit reconnaître sa culpabilité en s'accordant avec le verdict de la Parole de Dieu. (voyez par exemple Matthieu 15.19; Romains 3.10-18; Ésaïe 59.2; 64.5). Par la repentance et la foi, le coupable peut recevoir instantanément le pardon et la justification. (voyez Luc 18.9-14; Romains 4.4,5; 5.1; 8.1; 1 Corinthiens 6.9-11).

   Le croyant doit faire l'expérience de la sanctification pratique, dans sa vie de chaque jour, c'est-à-dire se séparer du mal. (voyez 1 Thessaloniciens 4.3-8; 5.23; Romains 6.12-22; 1 Pierre 1.15,16).

   La vie nouvelle que Dieu donne à celui qui a reçu Jésus-Christ comme son Sauveur produit de nouveaux désirs. Mais, la vieille nature, charnelle, corrompue, déchue, toujours portée au mal et à l'indépendance de Dieu, est encore dans le chrétien, même le plus avancé. De là le combat et les nombreuses exhortations adressées aux croyants dans les épîtres. (voyez par exemple : Romains 6.16; Galates 5.19-23).

   Les croyants attendent le retour de leur Seigneur qui peut arriver à n'importe quel moment (Jean 14.2,3; 17.22-24; 1 Corinthiens 15.51-57; 1 Thessaloniciens 4.13-18). Ils possèdent déjà la vie éternelle, mais recevront alors l'immortalité. Ce sera la glorification.

   Ceux qui sont déjà sauvés de la condamnation due au péché peuvent se réjouir de ce jour merveilleux qui les attend. Ils quitteront ce monde souillé et gâté par le péché et toutes ses conséquences.

   Dans tous les temps, les croyants ont vécu dans l'attente de la réalisaton des promesses de Dieu. (Voyez par exemple : Luc 2.25, 38; 7.20; Hébreux 11.10,39,40).

   Le salut est une possession présente de celui qui croit la Parole de Dieu. La Bible dit : «La prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent; mais pur nous qui sommes sauvés elle est la puissance de Dieu (1 Corinthiens 1.18).

   Dans le passé le croyant a été sauvé d'un jugement certain. Dans le présent, il doit être sauvé de la domination du péché. Dans le futur, il sera sauvé de la présence du péché. C'es à ce dernier point de vue que la Bible dit «nous sommes sauvés en espérance» Romains 8.24 et contexte. (voyez aussi romains 13.11; Hébreux 9.28).

 

Comment être au bénéfice du salut ? (notez les 3 A)

1. C'est par un acte de foi qu'un pécheur est justifié. (Actes 13.38; Romains 3.23-26; Galates 2.16; 3.24)

    Cet acte de foi s'applique à 3 niveaux: l'intelligence, la volonté et le coeur. Il faut savoir que je suis perdu et que Jésus-Christ est mort pour moi. Il faut se décider en aceptant Jésus-Christ comme mon Sauveur personnel. il faut croire du coeur, car la foi authentique est plus qu'un adhésion intellectuelle, mais c'est s'attacher à une Personne.

2. C'est par une atitude de foi que le croyant peut vivre une vie sainte et plaire à Dieu. Il sera ainsi sauvé du pouvoir du péché (voyez 1 Timothée 4.16; 2 Timothée 3.15 en prenant soin d'examiner le contexte).

3. Enfin, l'attente de la foi, c'est quand le croyant sera pour toujours avec son Seigneur.

 

  La Bible nous montre que celui qui est réconcilié avec Dieu, par Jésus-Christ, le rencontrera, non plus comme un juge, mais comme un Sauveur bien-aimé.

 

Avez-vous la foi ? C'est l'incrédulité qui a perdu l'homme. C'est la foi qui sauve le pécheur. La foi c'est plus que simplement croire en Dieu, c'est croire Dieu, c'est croire Sa Parole, recevoir son témoignage (voyez Romains 10.17; 1 Jean 5 9-13).

 

Sans la foi il est impossible d'être agréable à Dieu (Hébreux 11.6). «Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé» (Actes 16.31).