Pâques : peut-on vraiment y croire ?

Les jours actuels semblent être particulièrement sombres, un temps où les fondements sont renversés. Peut-on encore vivre en tant que chrétien à une telle époque ? L’Évangile est-il encore pertinent et actif ? Il semble bien souvent que Dieu a abandonné le navire.

Dans la période des Juges, Israël traversait aussi des temps mauvais. Un peuple idolâtre et rebelle ne cessait de se détourner du Dieu qui l’avait fait sortir d’Égypte et qui l’avait installé en Canaan. Il est facile, hier comme aujourd’hui, de ne voir que ce qui ne va pas. Toutefois, même au sein de l’incrédulité, de l’hypocrisie, de la violence, Dieu est toujours présent et, dans sa grâce, il poursuit inlassablement son dessein rédempteur.

Sur la toile de fond de l’implosion d’une société vouée à ce qui est mal, il suscite des hommes et des femmes pour ramener son peuple à une foi intime et vivante en lui. Il donne aussi de nombreuses images de Celui qui va venir et accomplir le salut de son peuple.

Même au sein des ténèbres, la grâce brille, et elle brille dans le coeur de ceux que Dieu a aimés de toute éternité. C’est cette grâce qui engendre la foi, qui elle-même est la victoire sur le monde. Oui, il y a beaucoup de raisons de s’affliger, mais c’est un temps où vivent Othniel, Débora, Gédéon, Boaz et Ruth, entre autres, tous des géants par la foi que Dieu leur communique.