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La différence entre l'église catholique et le christianisme biblique

La différence entre l'église catholique et le christianisme biblique

Berney Jean-Paul

0.80$

Éditeur : Véritas

ISBN : 9782920958038

DescriptionTable des matières

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10,2 x 17 cm - 10 pages

 

Certaines bases communes Les divergences

  1. La source d’autorité
  2. L’interprétation des Saintes Écritures
  3. Le clergé
  4. La messe
  5. Les sacrements
  6. Le baptême
  7. La médiation de Marie et des saints
  8. L’au-delà
  9. Le salut

La différence entre l’Église catholique et le christianisme biblique

 

Notre but est d’exposer brièvement et simplement quelques-unes des principales divergences entre l’enseignement de l’Église catholique et le christianisme biblique, qu’on pourrait aussi appeler la foi évangélique. Nous le faisons sans amertume, mais avec le désir d’être utile aux personnes qui cherchent sincèrement la vérité.

Il y a tellement de confusion aujourd’hui qu’il est nécessaire de préciser ce qui suit. Beaucoup de gens se prétendent encore catholiques tout en vivant en marge de l’Église. Leurs croyances sont souvent bien peu conformes à ce que l’Église enseigne. Par exemple, tout en se disant catholiques, certaines personnes croient à la réincarnation, une doctrine qui vient de l’hindouisme.

Dans l’Église catholique il y a des tendances très variées qui nous paraissent incompatibles entre elles. Depuis quelques décennies, certaines milieux catholiques ont découvert la Bible et aspirent à retourner aux sources, dans le cadre des structures existantes. À l’opposé, les intégristes voudraient revenir aux traditions et aux pratiques d’avant Vatican II. D’autres, très influencés par les protestants rationalistes, rejettent carrément l’autorité de la Bible et ne croient plus aux miracles. Dans cette brochure, nous n’examinons pas ces différentes tendances. Nous nous référons à l’enseignement fondamental de l’Église.

De l’autre côté, il arrive parfois que quelqu’un se dise «chrétien évangélique» sans être un authentique croyant né de nouveau. L’ennemi a semé l’ivraie parmi le bon grain. Malheureusement, certains groupements, considérés «évangéliques», se sont laissés entraîner dans des déviations par rapport à la saine doctrine.

Notre intention n’est pas de juger, en bloc, des personnes, Dieu seul peut lire dans les cœurs. «Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent» (2 Timothée 2.19). Mais, la Bible nous exhorte à éprouver les esprits pour savoir s’ils sont de Dieu (1 Jean 4.1-3).

Notre critère pour discerner la vérité de l’erreur c’est la Bible, reconnue comme la Parole inspirée et infaillible de Dieu. Nous avons confiance que le Saint-Esprit peut nous conduire dans toute la vérité, comme notre Seigneur l’a promis (Jean 16.13).

Le lecteur est invité à chercher lui-même dans sa Bible les textes cités, et à les méditer avec prière, sans idée préconçue, afin d’acquérir, non pas des opinions humaines, mais des convictions basées sur ce que Dieu dit.

Certaines bases communes

L’Église catholique a conservé plusieurs éléments du christianisme biblique. Sur ces points-là, les chrétiens évangéliques sont d’accord.

 

Les voici :

Dieu est l’Être suprême, éternel, unique et personnel, le Créateur de l’univers.

Jésus-Christ est le Fils unique de Dieu, existant de toute éternité. Il a été «manifesté en chair» (ou : il s’est incarné), conçu du Saint-Esprit dans le sein de la vierge Marie. Il est absolument parfait et sans péché. Il a été crucifié, puis enseveli, et il est ressuscité le troisième jour. Il est apparu vivant pendant quarante jours à ses disciples avant de remonter au ciel en leur présence.

Le Saint-Esprit n’est pas seulement une influence ou une force, mais une Personne divine. Il fut envoyé le jour de la Pentecôte pour demeurer en permanence avec les croyants.

La Trinité. Il n’y a qu’un seul vrai Dieu, mais Il s’est révélé à l’homme comme un Dieu trinitaire. L’Ancien Testament met l’accent sur l’unité de Dieu, en contraste avec les divinités païennes. Le Nouveau Testament nous montre la Trinité en action : le Père envoie le Fils, le Fils donne sa vie en sacrifice, le Saint-Esprit glorifie le Fils et sanctifie les croyants. Le mot trinité n’est pas dans la Bible, mais la vérité qu’il exprime s’y trouve certainement. «Trinité» veut simplement dire : trois dans l’unité.

Le diable (ou : Satan) est un être vivant, spirituel, perverti et corrupteur. Il a entraîné à sa suite des anges déchus qui luttent avec lui contre Dieu et les hommes.

La Bible est inspirée de Dieu et est une révélation de Dieu.

Tout être humain est appelé à une destinée éternelle, soit de bonheur et de félicité avec Dieu, ou de malheur et de damnation loin de la face du Seigneur pour toujours.

L’homme est pécheur et ne peut être sauvé sans la grâce de Dieu.

 

Les divergences

Voici quelques points importants de divergences entre l’enseignement catholique et le christianisme biblique.

 

La source d’autorité

L’Église catholique enseigne que la tradition et la Sainte Écriture (la Bible) constituent ensemble la Parole de Dieu qui fait autorité. Les chrétiens évangéliques croient que la Bible seule est inspirée de Dieu. Elle est notre règle en matière de foi et de conduite. La Bible, et Jésus lui-même, nous mettent en garde contre la tradition humaine qui souvent déforme, ou même contredit la Parole de Dieu. Voyez Matthieu 15.3,6; Marc 7.8,9,13; Colossiens 2.8.

La tradition est comme un sable mouvant, alors que la Bible est un roc inébranlable pour notre foi. La vérité ne change pas, mais c’est normal pour l’erreur de changer.

Jésus a dit : «Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour» (Jean 12.48).

Le livre de l’Apocalypse termine par une mise en garde solennelle, qui peut s’appliquer à toute la Bible, envers quiconque ajoute ou retranche quelque chose à ce qui est écrit. Lisez-la dans votre Bible (Apocalypse 22.18,19).

 

L’interprétation des Saintes Écritures

L’Église dit qu’elle a, seule, la charge d’interprétation de la Bible. Le clergé et les fidèles doivent comprendre la Bible dans le sens que le Magistère vivant de l’Église l’interprète. Ces interprétations doivent s’accorder avec les décisions conciliaires, les écrits des Pères de l’Église et la tradition.

Les chrétiens évangéliques savent que le Saint-Esprit est celui qui peut nous faire connaître les pensées de Dieu. Lisez par exemple : 1 Corinthiens 2.12-16; 2 Timothée 3.15-17; Jean 16.13.

De plus, il y a trois lois fondamentales d’interprétations des Saintes Écritures :

Rien que la Bible – s’approcher de la Bible sans idée préconçue.

Toute la Bible – un verset peut faire une hérésie, toute la Bible est la vérité. «La somme de ta Parole est la vérité» (Psaume 119.160 version Darby). Un texte hors contexte ne peut être qu’un prétexte.

La Bible par la Bible – la Bible est à elle-même sa première interprète. Un texte qui nous paraît obscur est éclairé par d’autres textes qui parlent du même sujet. Si le sens littéral a du sens, ne cherche pas un autre sens, tu risques d’arriver à un non-sens.

 

Le clergé

Selon l’Église catholique, le pape, les évêques et les prêtres sont les représentants de Dieu qui ont le pouvoir de pardonner les péchés.

Les chrétiens évangéliques croient, avec la Bible, que le pardon du pécheur repentant est accordé par Dieu, moyennant la foi dans la Personne et l’œuvre du Seigneur Jésus (Actes 10.43; 13.38,39; 26.17,18)

Pour le chrétien qui a péché, l’apôtre Jean écrit : «Si nous confessons nos péchés, il (Dieu) est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité… Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste» (1 Jean 1.9; 2.1)

Chaque croyant a le privilège de s’approcher de Dieu sans intermédiaire humain. «Il y a un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme» (1 Timothée 2.5). «Il est toujours vivant pour intercéder en faveur de ceux qui s’approchent de Dieu par lui» (Hébreux 7.25).

Le Nouveau Testament enseigne clairement que le Seigneur Jésus est le seul souverain sacrificateur (ou : grand prêtre) de son peuple. Son sacerdoce n’est pas transmissible (Hébreux 4.14-16; 7.23-28). D’autre part, tous les vrais chrétiens sont sacrificateurs (ou : prêtres) avec le privilège d’offrir à Dieu des sacrifices de louange et d’adoration (1 Pierre 2.5; Hébreux 13;15).

 

La messe

L’Église catholique définit la messe comme étant un sacrifice non sanglant dans lequel Jésus-Christ, contenu dans les espèces du pain et du vin, s’offre sur l’autel à Dieu par les mains du prêtre. De plus, l’Église prétend qu’après la consécration l’hostie est le vrai corps de Jésus-Christ, et que dans le calice il y a son vrai sang. C’est le dogme de la transsubstantiation qui a été défini par le Concile de Trente au 16e siècle.

Au cours des siècles, le simple mémorial de la personne et de l’œuvre du Seigneur Jésus a été tellement déformé qu’il est devenu méconnaissable dans beaucoup d’églises qui ont abandonné la simplicité du christianisme biblique.

Que dit l’Écriture ? Elle affirme qu’un sacrifice non sanglant est sans valeur pour effacer les péchés, car «sans effusion de sang il n’y a pas de pardon» (Hébreux 9.22).

Jésus-Christ peut-il être sacrifié de nouveau ? Voici les déclarations de la Parole de Dieu qui sont claires : «Christ ressuscité des morts ne meurt plus, la mort n’a plus de pouvoir sur lui… il est mort une fois pour toutes» (Romains 6.9,10). «Il a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice… Christ s’est offert une seule fois pour porter les péchés» (Hébreux 9.26,28; voyez aussi 7.26,27; 9.12; 1 Pierre 3.18).

La messe est une déformation de la cène, appelée aussi le Repas du Seigneur, où Jésus a dit : «Ceci est mon corps… ceci est mon sang… Faites ceci en mémoire de moi» (Matthieu 26.26-28; Luc 22.19,20). C’est un langage métaphorique, ou imagé, comme lorsque le Seigneur a dit : «Je suis la porte… Je suis le chemin». Aujourd’hui, un homme peut dire en montrant une photo de son épouse : C’est ma femme ! Chacun comprend sans ambiguïté.

Cette autre parole de Jésus : «Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang» n’a rien à voir avec le Repas du Seigneur. Elle a été prononcée dans un contexte tout à fait différent, où nous voyons que «manger sa chair et boire son sang» sont synonymes de croire en lui et en son œuvre rédemptrice. (Comparez Jean 6.51-54 et les versets 40,47). Jésus a pris soin de préciser : «Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie » (Jean 6.63), pour indiquer qu’il faillait les comprendre dans un sens spirituel. Pour bien saisir ce que Jésus a voulu dire, il faut lire attentivement tout ce qu’il a réellement dit. Il est recommandé de lire en entier ce chapitre 6 de l’Évangile de Jean, et de ne pas seulement en extraire des paroles hors contexte.

 

Les sacrements

L’Église catholique a institué sept sacrements qui sont, d’après sa propre définition, «des signes sensibles pour nous donner la grâce».

C’est en vain qu’on cherche dans le Nouveau Testament l’idée même d’un sacrement ou d’un rite transmetteur de grâce. Ni rites, ni mérites ne peuvent nous obtenir le salut.

La Bible ne nous présente pas un salut sacramental, mais spirituel. La grâce de Dieu est reçue par un acte de foi dans la Parole de Dieu et la Personne du Fils de Dieu (Jean 3.16, 36; Romains 10.9,10; Galates 3.22; Éphésiens 2.8-9).

La grâce signifie simplement une faveur imméritée que Dieu accorde à quiconque reconnaît sa culpabilité et son indignité.

 

Le baptême

En réponse à la question «Qu’est-ce que le baptême», le catéchisme catholique donne la définition suivante : «Le baptême est un sacrement qui efface le péché originel, nous fait chrétiens, enfants de Dieu et de l’Église, et héritiers du ciel».

La Bible ne parle pas du «péché originel» comme une tache, ce qui laisserait sous-entendre quelque chose de superficiel, mais, au contraire, elle nous montre que le problème de l’homme est plus profond; il vient du cœur (Genèse 6.5; Jérémie 17.9; Matthieu 15;19).

Comment devenir enfant de Dieu ? Voici ce que dit l’apôtre Paul en s’adressant à des croyants :

«Vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ» (Galates 3.26). L’apôtre Jean enseigne aussi, dans le prologue de son Évangile, que c’est en recevant Jésus-Christ par la foi qu’on devient enfant de Dieu (Jean 1.12-13).

Qui doit être baptisé ? Dans les évangiles et dans le livre des Actes des apôtres nous voyons que ce sont les croyants qui étaient baptisées, après avoir accepté l’Évangile (Voyez : Marc 16.15,16; Actes 2.41; 8.12, 36-39; 18.8).

Comment et pourquoi être baptisé ? Le dictionnaire Larousse dit que le mot baptême vient du grec baptizein qui signifie immerger. En écrivant aux chrétiens de Rome, l’apôtre Paul s’exprime ainsi : «Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie » (Romains 6.3,4).

Le Chanoine Crampon, traducteur catholique de la Bible, dit ceci dans sa note explicative sur le texte que nous venons de lire : «Dans les premiers siècles, le baptême se conférait par immersion; le catéchumène était entièrement plongé dans l’eau, d’où il sortait aussitôt. Paul ne voit pas seulement dans ce double rite un symbole extérieur de la mort (suivie de la sépulture) et de la résurrection (sortie du sépulcre) de Jésus-Christ; il y attache une signification plus intime : l’immersion, c’est la mort au péché; c’est le vieil homme, l’homme selon la nature, qui disparaît sous les eaux et s’ensevelit comme dans un sépulcre; l’émersion, c’est la naissance de l’homme nouveau, de l’homme régénéré par l’Esprit-Saint».

En résumé, asperger quelques gouttes d’eau sur le front d’un nouveau-né n’est pas le baptême biblique. Lorsque le baptême est à sa place (après la conversion) et dans sa bonne forme (par immersion), il retrouve toute sa signification.

 

La médiation de Marie et des saints

L’Église catholique attribue à Marie et aux saints un pouvoir d’intervention auprès de Dieu, lorsque les fidèles les invoquent.

On entend parfois des catholiques dire que les chrétiens évangéliques ne croient pas à Marie. C’est faux ! Mettons les choses au point. Les croyants évangéliques croient à la naissance miraculeuse de Jésus, conçu par le Saint-Esprit dans le sein de la vierge. Ils croient sans restriction à tout ce que les Évangiles disent de Marie et de Joseph.

Mais, nous refusons catégoriquement tout ce qui a été ajouté au cours des siècles, et qui souvent dérive du paganisme. Par exemple, la Bible ne parle pas d’une reine du ciel que pour condamner l’idolâtrie (Jérémie 44.16-25).

La Bible ne dit jamais que Marie est la mère de Dieu, mais plutôt la «mère de Jésus» (Jean 2.1,3; Actes 1.14). Dieu n’a pas eu de commencement; Marie est une créature dont l’existence a commencé à un moment donné. C’est vrai que Jésus est Dieu, mais Marie est la mère de Jésus seulement dans l’incarnation. C’est par raisonnement philosophique, qui déforme la vérité, qu’on arrive à dire que «Marie est la Mère de Dieu».

Nulle part nous ne lisons que les premiers chrétiens priaient Marie et les saints. Cette déviation date du 4e siècle alors que des milliers de païens ont embrassé le christianisme, comme une religion, mais sans véritable conversion. Au lieu de croire à tout un éventail de divinités, ils se sont mis à invoquer des croyants décédés.

Dans l’Ancien Testament, Dieu a sévèrement défendu l’invocation des morts (Lévitique 20.6; Deutéronome 18.10-12). Le Nouveau Testament précise que c’est par le Seigneur Jésus que nous pouvons nous approcher de Dieu, parce qu’il est ressuscité et toujours vivant pour intercéder en notre faveur (Hébreux 7.25). C’est aussi par lui que nous sommes invités à adresser nos prières et nos actions de grâce (Jean 14.13,14; Éphésiens 5 .20).

Ce qui est particulièrement grave, c’est que plusieurs titres, donnés par la Bible au Fils de Dieu, lui ont été dérobés pour les accorder à Marie. Par exemple, Jésus est notre avocat auprès du Père et notre Médiateur (1 Jean 2.1; 1 Timothée 2.5). Au concile Vatican II, ces deux titres sont donnés à Marie. Une erreur en entraîne une autre.

 

L’au-delà

La Bible nous parle du ciel, où les rachetés seront parfaitement heureux pour l’éternité, et d’un lieu de perdition et de malheur pour les perdus. L’Église catholique a inventé de toutes pièces un autre endroit : le purgatoire.

Selon la doctrine catholique, le purgatoire est un lieu de supplice, où, avant d’entrer dans le ciel, doivent souffrir les âmes de ceux qui sont morts en état de péché véniel, ou qui n’ont pas satisfait pour les peines temporelles dues à leurs péchés.

Nulle part la Bible ne nous parle d’une sorte de salle d’attente du ciel, où les croyants devraient achever leur purification avant d’entrer au ciel. La Parole de Dieu nous montre clairement que c’est pendant notre vie ici-bas que nous devons nous mettre en règle avec Dieu. Après la mort c’est trop tard, pour toujours trop tard. Le récit du mauvais riche et de Lazare, par lequel Jésus a levé le voile de l’au-delà est très explicite (Luc 16.19-31).

D’ailleurs, les Saintes Écritures ne parlent pas de péchés véniels. Elles enseignent que le péché, quel qu’il soit, entraîne la mort, la séparation d’avec Dieu et le jugement (Romains 6.23; Jacques 1.14,15). Le croyant, qui a sincèrement et entièrement mis sa confiance dans la personne du Seigneur Jésus, peut avoir l’assurance que son œuvre à la croix du Calvaire est suffisante pour le rendre propre à la présence de Dieu. «Tout est accompli» (Jean 19.30).

En parlant des croyants qui décèdent, la Bible dit : «Bienheureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur !» (Apocalypse 14.13). Au sujet des perdus, Jésus a dit aux incrédules : «Vous mourrez dans votre péché; vous ne pouvez venir où je vais» (Jean 8.21).

 

Le salut

Ce dernier point est le plus important. Notre éternité en dépend. Autrefois on entendait souvent : «Hors de l’Église pas de salut !». Aujourd’hui certains vont jusqu’à dire : «Dans l’Église plus de salut !». C’est gens-là se tournent souvent vers les philosophies orientales, vers des sectes, ou cherchent dans l’occultisme. Malheureusement, rarement ils prennent la Bible au sérieux. Ils confondent la religion et le christianisme biblique. Certains pensent, ou disent tout haut : «Toutes les religions sont bonnes, pourvu qu’on soit sincère !». Ils oublient qu’on peut être sincère, mais sincèrement dans l’erreur… et finalement perdu pour toujours. Que diriez-vous de quelqu’un qui s’informe de la bonne direction à prendre pour aller quelque part, à qui l’on répondrait : «Prends n’importe quel chemin, pourvu que tu sois sincère !».

D’autres, qui ont aussi le sentiment d’avoir été trompés par l’Église, répètent à tout propos : «Pour autant que tu ne fasses pas de mal à personne !». Ils oublient qu’ils ne seront pas jugés pour le bien qu’ils ont fait, mais pour le mal, et pour le bien qu’ils n’ont pas fait. Ils devront admettre leur culpabilité devant un Dieu qui sait tout et qui ne laisse rien passer (Hébreux 4.13; Apocalypse 20. 11-15).

Enfin, il y a des catholiques non pratiquants qui pensent que Dieu est trop bon pour punir sa créature, et que, finalement, tout le monde sera sauvé. Quelle terrible surprise lorsque ces gens-là devront faire face à a réalité de la sainteté et la justice de Dieu qui ne tient pas le coupable pour innocent (Exode 34.5-7).

Un fait reste certain, l’Église n’offre aucune certitude de salut. Comment le pourrait-elle ?... un article du Concile de Trente dit que «sans révélation spéciale, on ne peut savoir ceux que Dieu s’est choisis». Thomas d’Aquin, un des plus grands docteurs de l’Église, a écrit : «Nul ne sait s’il est digne d’amour et de haine».

Pourquoi cette absence de certitude, alors que Jésus et les apôtres ont parlé avec tant de clarté de l’assurance du salut ?

L’Église enseigne un salut par les bonnes œuvres, alors que la Bible affirme que ce n’est pas par les œuvres qu’on peut être sauvé, mais par la foi en Jésus-Christ. Les bonnes œuvres sont la conséquence et non la cause du salut (Éphésiens 2.8-10; Tite 3.4,5,8). Il ne peut y avoir de fruit avant que l’arbre soit planté. La foi seule sauve, mais la foi qui sauve n‘est jamais seule. Les bonnes œuvres suivent (Jacques 2.26).

L’Évangile nous présente un Sauveur qui a tout accompli pour que des pécheurs soient sauvés. Il a dit lui-même : «Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu» (Luc 19.10).

Les étapes pour être au bénéfice de ce si grand salut c’est d’abord d’accepter le verdict de la Parole de Dieu, qui vous condamne à cause de vos péchés, ensuite de vous repentir en vous tournant vers Dieu par la foi, puis de recevoir Jésus-Christ comme votre propre Sauveur et Seigneur de votre vie. C’est l’expérience que la Bible appelle la conversion (Actes 26.18,19; 1 Thessaloniciens 1.9).

Certains répliqueront que personne ne peut être sûr d’être sauvé. La Bible répond : «La prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent; mais pour nous qui sommes sauvés elle est la puissance de Dieu» (1 Corinthiens 1.18). L’apôtre Jean dit : «Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu» (1 Jean 5.13).

Le salut ne se trouve pas dans une église, ni dans une religion, ni dans des cérémonies ou dans une philosophie, mais dans une Personne, le Fils de Dieu lui-même. Pourquoi chercher ailleurs ?

Le Seigneur Jésus a dit : «Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi» (Jean 14.6)

 

Comment être sauvé ?

Jésus est le chemin !

Comment être sûr d’être sauvé ?

Jésus est la vérité !

Comment vivre après qu’on est sauvé ?

Jésus est la vie !

 

Bibliographie

En plus de la Bible, nous nous sommes servis des ouvrages suivants :

Vatican II, les seize documents conciliaires, Fides, Montréal et Paris

Questions sur la Bible et la Foi, Pierre Bougie, les Éditions Le renouveau Charlesbourg Inc., Charlesbourg, Québec

Le catéchisme des Provinces Ecclésiastiques de Québec, Montréal et Ottawa, Impression 1976, Les Éditions St-Raphael, Sherbrooke, Québec

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