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Québec 400 ans d'histoire

Une histoire révélatrice

Gingras Donald

19.95$

Éditeur : Aujourd'hui l'espoir

ISBN : 9781554523252

DescriptionTable des matières

15 x 22.5 cm - 281 pages

Porter un regard sur notre histoire, autre que politique et économique, en examinant les relations entre Français, Premières Nations et Anglais, soulève beaucoup de questions sur les valeurs fondamentales et la recherche du bonheur de ces peuples.

Dès l’arrivée des Français et des Anglais en Amérique, les vieux conflits se poursuivent, on asservit les «Indiens », on impose l’intolérance religieuse aux huguenots français et aux protestants anglais et l’on cherche par tous les moyens à s’approprier le territoire et le commerce, ce qui empoisonne les rapports entre les trois peuples. Nos livres d’Histoire ne nous enseignent-ils pas que les Français étaient venus «civiliser» et «évangéliser» les « Indiens » au nom de Dieu ? Nous découvrons qu’en fait les Premières Nations étaient indispensables à la traite lucrative des fourrures pour le compte des Français et des Anglais.

Puis, on s’étonne de voir combien les relations sont dysfonctionnelles entre la «mère patrie» et ses enfants. Avec la Conquête britannique (1760), Québec, abandonné à sa douleur et à ses craintes, se demande comment sa «mère» a pu utiliser, tromper, abandonner et le plus tragique, vendre ses enfants aux Anglais, ses «ennemis jurés» pour quelques bancs de poissons.

La fameuse Conquête et la menace d’une invasion par les Américains donnent naissance au Canada. On observe les premiers pas d’une famille reconstituée qui souffre et dont les conflits et les blessures persistent. Les relations entre les trois groupes d’enfants sont marquées par d’avides négociations et «accommodements raisonnables ». L’omniprésences de l’Église et la domination de ses paroissiens; engendrent un style de vie en vases clos, à l’écart des Anglais, qui les exclut du commerce et de l’instruction, pendant que leurs grandes familles sont contraintes de «faire des enfants» et de vivre pour un «petit pain» dans la ferme. Cette vision est, en réalité, une «formule de survie» pour la paroisse catholique.

La Révolution tranquille (1960) sonne le réveil des Québécois; qui endurent encore alors leur mal en silence. Délaissant la vie de paroisse au profit du modernisme, le gouvernement se lance sur le chemin de la liberté et de la prospérité. Le clergé doit céder la place aux professionnels et la providence divine à «l’État providence». Les Québécois abandonnent le catholicisme pour plonger dans la « religion» séculière du plaisir et de l’aventure nationaliste. Où cela les mènera-t-il ?

Imaginant un Québec personnifié, on note que son style de vie, ses relations et ses performances nous présentent un orphelin ayant le mal de vivre qui est encore à la recherche de son identité. Qui blâmer pour ses malheurs et ses douleurs ? Cherchet-il encore un coupable ? Y a-t-il de l’espoir ? Ou bien, dans ses efforts pour prendre sa vie en main, peut-il ouvrir une nouvelle fenêtre... une «fenêtre d’espoir... et de réconciliation» et relever le défi personnel qui lui est lancé ?

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